Vive le smart citizen !

Mais qu’en est-il de la masse, justement ?

Tous ces individus, qui ne sont pas des influenceurs de première ligne, ne comptent-ils pas eux aussi dans la formation de l’opinion ? Ne sont-ils pas des cibles à prendre en compte par les entreprises, les institutions et les organisations ? N’ont-ils pas des attentes à formuler, des points de vue à exprimer ?

Si, naturellement, et d’ailleurs le développement des plateformes participatives et des plateformes de pétition mais également les requêtes exprimées sur les moteurs de recherche illustrent à quel point tous les individus participent, individuellement et collectivement, à la formation de l’opinion, la vraie.

L’entreprise peut-elle adresser directement une cible large d’individus ?

Peut-elle compléter l’action qu’elle a naturellement auprès des key opinion leaders ? Non seulement elle peut, mais surtout elle doit. Elle doit trouver des clés pour exprimer les combats qu’elle porte, elle doit illustrer en quoi sa finalité a des impacts positifs sur la société. Elle doit aussi ouvrir des perspectives et donner à voir comment elle envisage le monde d’aujourd’hui et celui de demain.

Qui attend cela ? Qui est à l’écoute et qui s’interroge ? Qui évalue et qui a des points de vue ? Enfin, qui soutient, qui consomme ou qui rejette ?

L’ensemble des citoyens, justement.

Peut-on cibler plus précisément ce public ?

Parmi l’ensemble des citoyens, un citoyen est spécialement intéressé. Spécialement intéressé par les grands enjeux du monde en faveur de l’environnement, de la santé, de l’éducation, des technologies, de l’énergie, de la beauté, de l’alimentation… Tellement intéressé qu’il cherche à comprendre ce qui se passe aujourd’hui et comment cela fonctionnera demain.

Intéressé avec des aspirations et un regard positif, le smart citizen croise les sources, s’informe et participe en exprimant son opinion.

Le citoyen éclairé a compris que les entreprises ont un rôle majeur à jouer dans l’économie, la création de valeur et la vie. C’est avec ce regard qu’il questionne les stratégies d’entreprise, les décisions politiques, les orientations des organisations.

C’est avec ce regard positif que se crée un véritable lien entre lui et l’entreprise. Ce lien, c’est surtout un terrain affinitaire qui fait le pont entre les centres d’intérêt, les aspirations des smart citizen et les entreprises. Ce terrain ne peut pas rester inoccupé, il ne peut pas non plus être confié uniquement à des tiers key opinion leaders.

Les entreprises doivent le nourrir, l’animer, le contrôler, en toute légitimité, et de ce fait entretenir un lien actif auprès des individus parties prenantes de leur écosystème. Cela permettra aux entreprises de devenir leaders d’opinion de leurs propres sujets, de garder le contrôle des messages et de ne pas rester à côté des discussions pourtant structurantes pour leur développement. Enfin, les citoyens éclairés pourront devenir une sorte d’allié, éclaireur positif des sujets de l’entreprise.

Vive le smart citizen !